Parcours Parallèle
Musée Guillaume de Rubrouck
Musée Jeanne Devos
Musée de l’Abbé Lemire
Taste Wijn
Un projet porté par Espace 36 en résonance avec les collections de musées de Flandre francophones / Lire le texte de Céline Berchiche : https://www.nicolastourte.net/parcours-parallele-3/
Parcours Parallèle par Céline Berchiche
Les œuvres créées par Nicolas Tourte pour « Parcours Parallèle » à l’issue d’une résidence, ont toutes un lien étroit avec les lieux où elles sont exposées. Elles résonnent avec leur environnement quand elles ne portent pas directement la trace de l’intervention des habitants comme dans Les portraits tournés, portraits des habitants réalisés par eux-mêmes sur des tours à bois, avec un procédé complexe mis au point par l’artiste pour cette exposition.
Le nœud sans fin, œuvre réalisée en bois et reprenant un symbole bouddhiste signifiant, entre autre, le bon augure, réconcilie en une pièce, art, nature et culture, à l’image de ce que fut la vie de Guillaume de Rubrouck. Sur ce nœud sans fin sont projetées des images d’eau en mouvement, dans un cycle ininterrompu auquel se rajoute les incantations enregistrées d’une chamane. L’ensemble produit un effet hypnotique et apaisant. On retrouve cet effet dans Alvéoles, l’oeuvre créée pour la Maison de Jeanne Devos. Dans une structure en bois composée de 42 alvéoles se déplacent -dans chaque alvéole et dans tous les sens- des petits éléments blancs sur un fond noir, tels des poussières d’étoiles. Chaque vie est cloisonnée par les contours hexagonaux sur lesquels ces micro-organismes rebondissent, ces vies étant différentes dans chacune des alvéoles.
Si dans Nœud sans fin et dans Alvéoles, notre œil est invité à suivre les mouvements soit de l’eau soit des micro-particules c’est à une projection mentale et à notre imagination qu’il s’agit de rebondir puisque pour la Maison de l’Abbé Lemire Nicolas Tourte a construit un boomerang monumental : Les promesses de l’ombre. On remarquera la précision et la grande attention prêtées au traitement du bois, un matériau qu’il aime travailler pour son côté brut, accessible, renouvelable et vivant. L’artiste avec facétie se plaît à imaginer la machine qui pourrait l’envoyer en l’air puisque ce boomerang est techniquement capable de voler. Là encore il s’agit de mouvement et de déplacement en l’occurrence ici une référence aux soldats australiens venus combattre en France et dont les familles échangèrent avec l’Abbé Lemire.
Le mouvement c’est le temps, l’artiste est très sensible aux cycles ; de vie, de l’eau, de la nature. Enfant déjà il s’intéressait aux insectes, à la gemmologie, la géologie, il voulait comprendre comment cela fonctionnait et où était sa place. « Ce que je fabrique m’aide à avancer dans ce chemin qui mêle sciences et matériaux qui gardent l’empreinte du passé organique et géologique » confia Nicolas Tourte. De fait son œuvre interroge notre façon d’être au monde, de l’habiter, d’influer sur lui. Quelles sont, quelles seront les traces que nous laisserons ? L’art est une possible réponse car il permet d’entrevoir différents mondes, chaque œuvre étant un monde en soi. Il rend actif, à l’instar de l’Ultime soutien réalisée également pour la Maison de L’Abbé Lemire, une œuvre dont nous pouvons faire le tour pour voir tous les mondes. Table lumineuse sur laquelle se reflètent des images du ciel et d’où jaillit une volumineuse souche d’arbre. La souche donne l’impression d’être là depuis toujours et qu’elle pourrait y rester pour l’éternité, n’oublions pas qu’en biologie la « souche » est la naissance d’un monde.
Comme le point d’orgue de l’exposition et reprenant les thèmes chers à l’artiste, Lacrimae, l’œuvre exposée à la Confrérie des Compagnons du vin de Flandre a la forme d’un cercle symbole d’unité et d’universel. Sur ce cercle sont projetées des images du ciel et à sa surface coulent lentement, presque mélancoliquement deux gouttes. Réflexion sur notre monde ? Interrogation métaphysique, nul ne sait, l’œuvre s’intitule Lacrimae.
Céline Berchiche.
Au-delà des nues, Paraciel de Nicolas Tourte
Vaporeux, cotonneux, ouaté, molletonné, absorbant, aérien, doux, le champ lexical du coton pourrait être le même que celui du nuage rien donc d’étonnant à ce que Paraciel, œuvre de Nicolas Tourte soit installée dans la salle de la machine à vapeur au sein de l’exposition « Coton, dissonances artistiques ». Le nuage est par essence instable et insubstanciable, pourtant au XXIème siècle beaucoup d’artistes ont voulu le capturer, le mettre en boîte, reproduisant même ses conditions d’apparition. Face à ces œuvres où le nuage est sujet, force est de constater qu’il continue d’exercer la même fascination que chez les artistes de la Renaissance ou du XIXème siècle. La place du nuage dans l’histoire de l’art occidental est complexe car sa fonction varie selon les époques, c’est pourquoi nul ne saurait dire quelle est la fonction des nuages de Nicolas Tourte ; les interprétations sont libres. Dans Paraciel, des nuages en mouvement sont projetés sur un parapluie posé à même le sol, le tissu du parapluie sert d’écran et de toile. Un parapluie protège de la pluie, un paratonnerre du tonnerre, de quoi protège Paraciel ? Est-ce pour éviter que le ciel nous tombe sur la tête que
Nicolas Tourte a construit un Paraciel ? La chute du ciel, réfère à la cosmogonie celtique où la voûte céleste est soutenue par des colonnes – ainsi qu’aux mythologies nordiques notamment au Ragnarök germanique. Le nuage est plastique, il varie et n’est jamais le même, symbole de douceur cotonneux et ouaté, il peut aussi être inquiétant, suspect, angoissant, ses contours pouvant se dissoudre jusqu’à totale évaporation c’est-à-dire
disparition. N’est-ce pas alors notre finitude que Nicolas Tourte interroge par/avec ce Paraciel ?
Dimension eschatologique chez les Celtes, dimension spirituelle et sacrée pour les
hommes de la Renaissance, quelle dimension cette représentation revêt-elle pour nous aujourd’hui ? Dans une de ses installations, Homo Disparitus, il fallait lever la tête vers un oculus de la Renaissance pour voir apparaître, par un trou dans un plafond effondré, le ciel et ses nuages. Dans Paraciel, le parapluie est échoué au sol, il nous faut baisser la tête, à l’ère de l’anthropocène, la chute est-elle déjà là ? Peut-être mais Paraciel nous
protège, il y a de l’espoir, c’est là sa poésie.
Céline Berchiche
Céline Berchiche
Docteur en histoire de l’art
Délice de Nicolas Tourte
Une sculpture pour un parc à Chevilly Larue, une forme simple pour évoquer un enjeu actuel
Cette sculpture pour un parc à Chevilly Larue s’inscrit dans une dynamique de commandes publiques d’œuvres qui deviennent des marqueurs du paysage urbain tout en portant un message. Nicolas Tourte offre aux habitants et riverains une pièce qui à la fois s’inscrit comme point d’intérêt dans un parc pour être contemplée de loin et dont l’aspect se modifie selon le contexte météorologique.
Chevilly Larue est une des villes qui accorde une grande importance à l’Agenda 21 [1]. Dans le cadre de sa politique engagée en faveur du développement durable, avec notamment l’objectif n°8 de ce programme « Faire de l’espace public un lieu de vie, de rencontre, et de nature » et en s’appuyant sur la fiche action n°16 « Créer des zones artistiques dans les rues », la commune a proposé un appel à projet à destination des artistes intitulé « L’empreinte écologique de l’art ». Ils étaient invités à répondre à celui-ci en proposant une œuvre dont l’enjeu était d’inciter un changement de regard sur le changement climatique tout en utilisant des matériaux écologiques et durables. Nicolas Tourte, le lauréat, y trouve l’occasion de poursuivre son exploration artistique de la ville à la suite de la création de son installation in situ pour l’exposition « Métamorphoses du quotidien » à la Maison des arts plastiques Rosa Bonheur [2]. Il avait installé une sculpture-architecture qui prenait appui sur une fenêtre-hublot de l’espace d’exposition. Celle-ci créait à la fois un point de vue telle une jumelle sur l’extérieur et était support à une projection vidéo cyclique nous emmenant vers un univers cosmique.
Le cercle et les notions de cycle et d’infini caractérisent l’ensemble de sa pratique artistique. Nicolas Tourte voit dans la forme circulaire un symbole du temps et de la vie comme éternel recommencement. Sa sculpture Délice a pour origine son enquête du site proposé par la ville et une attention envers la circulation du regard du visiteur et promeneur. Elle est visible de loin et nous invite à descendre dans le parc et à continuer la balade.
L’artiste a choisi l’acier corten, un matériau entièrement recyclable à l’infini et durable dans le temps. Si son œuvre paraît forte et comme un signal, elle est en devenir. Située volontairement dans un bassin de rétention d’eau, elle n’est complète qu’une fois inondée. Un miroir d’eau accueillera ses reflets durant certaines périodes de l’année. Telle une roue, elle fait écho à l’éternel retour à la terre. Nous individus, nous ne faisons que passer. Délice évoque à la fois une boucle temporelle et le caractère éphémère de nos vies. Les flèches en creux suggèrent un futur proche et nous mettent en garde contre les effets des bouleversements climatiques. Celles-ci indiquent également des directions à suivre allant dans un sens infini. N’y-a-t-il pas là l’image d’un changement qui n’en finit pas et d’un processus naturel, un renouveau perpétuel ? Cette œuvre combine à la fois l’idée du jeu et celle d’une action qui ne s’arrête jamais. Elle contient des références multiples qui nécessitent qu’on s’y intéresse pour les découvrir.
Cette sculpture s’inscrit dans une dynamique de commandes publiques d’œuvres qui deviennent des marqueurs du paysage urbain tout en portant un message. Nicolas Tourte offre aux habitants et riverains une pièce qui à la fois s’inscrit comme point d’intérêt dans un parc pour être contemplée de loin et dont l’aspect se modifie selon le contexte météorologique. Elle met en évidence les variations du temps et ce que certaines conditions climatiques produisent sur notre environnement. Elle parle d’une problématique qui nous touche tout en nous laissant libres d’y voir d’autres histoires. Tel serait le rôle de l’art, nous convier à une expérience sensible et faire naître des réflexions. L’artiste a su tirer parti des contraintes de l’appel à projet pour faire naître cette forme qui poursuit ses recherches esthétiques et plastiques. Les habitants se sont déjà appropriés cette œuvre que l’on attend maintenant découvrir sous un autre jour.
Article de Pauline Lisowski pour TK21:
https://www.tk-21.com/Delice-de-Nicolas-Tourte
Notes
[1] Un programme local d’actions en faveur du développement durable.
[2] Exposition collective à la Maison de arts plastiques Rosa Bonheur avec les artistes
Nicolas Tourte \ Julie Legrand \ Laurence Nicola \ Marie Denis \ Hélène Muheim \ Eudes Menichetti \ Angèle Guerre \ Éloïse Van der Heyden \ Katia Bourdarel \ Laurent Debraux \ Laurent Pernot \ Laure Tixier \ Carolein Smit \ Amandine Gollé \ Lionel Sabatté \ Laurence Gossart \ Luc Doerflinger \ Yves Helbert \ Maylis Turtaut, Commissariat : Pauline Lisowski avec la collaboration de Fabienne Leloup. Collaboration artistique : Marie Denis, du 6 mars au 11 avril 2020 puis du 7 septembre au 3 octobre 2020.
Délice, 2020 Édition 10 ex. + 2 E.A.
Délice, 2020 / 500,00 €
Sculpture acier, découpe laser
Dimensions : ø 32 cm / 16 cm
Poids : 4kg / 7kg avec boite
Édition 10 ex. + 2 E.A.
Frais de livraison à partir de 21,00 €
Exposition Paysages au Puzzle, Thionville
Imgage ci-dessus : Paraciels, 2009 / 2020
Du 24 Sept. 2020 au 07 Nov. 2020
PAYSAGES
Une co-production Puzzle & Centre Jacques Brel
Du 24 septembre au 7 novembre 2020
L’Homme face à la Nature, entretient un lien ambigu entre volonté de contrôle, d’éloignement, mais aussi un besoin de ressourcement et de connexion. La Nature devient paysage par le regard que portent les historiens, les agriculteurs, les urbanistes, les artistes… Dans l’Art, la diversité des approches induit une variété de définitions. Qu’il soit réaliste ou imaginaire, le paysage est comme un territoire mental d’espérance, un appel à la contemplation et à la prise de recul sur notre rapport à l’environnement.
L’exposition propose un point de vue partant des maîtres de l’estampe de paysage, en passant par les plasticiens jusqu’aux artistes numériques.
Avec : Jérémie Bellot – Hicham Berrada – Thibault Brunet – François Génot
Hiroshige « Collection Georges Leskowicz » – Olivier Masmonteil – Collectif Onformative
Nicolas Tourte – Noël Varoqui – Kris Verdonck
Du mardi au samedi et dimanche 4 octobre – 14h à 18h
Salle blanche, salle noire, bulle du forum, caverne, espace Weisbuch
Visites découverte les matins sur RDV – 03 82 56 12 43
Entrée libre
Installation de Délice, œuvre dans l’espace public
Installation de Délice, œuvre dans l’espace public …
Délice 2020, Acier corten Dimensions : ø 200 cm / 100 cm
Installation promenade Maurice Chevalier / Chevilly Larue.
Lupanar, 2015
Installation vidéo
Structure bois et projections vidéo
Dimensions variables
Production : Station Mir / Interstice
Vue de l’exposition Medio Acqua en octobre 2018 à la base sous-marine de Bordeaux
Photo : duby64
Botidea aquafolium, 2017
Vidéo 1080p
Production : Château d’Hardelot
Coriolis Infinitus, 2019 / Sérigraphie 44 exemplaire
Coriolis Infinitus, l’œil du Tibre, 2019
Édition La Belle Époque [arts contemporains]
50 x 50 cm
Papier Fabriano Rosaspina 220g
44 exemplaires
100,00 €
Au nord du futur, 2019
Installation vidéo
Dimensions : 400 /180 /60 cm
Bois et acier, projection vidéo, son
Production : Station Mir / Interstice
Vue de l’exposition Au nord du futur en mai 2019 au 102 ter, Caen, lors du festival Interstice #14
Design sonore : Olivier Classe
Infundibulum 2020
Bois et matériaux divers, projection vidéo
Dimensions : 250 / 360 / 400 cm
Vue de l’exposition Métamorphose du quotidien, Maison de Arts Rosa Bonheur, Chevilly-Larue
Paradigma
Nicolas Tourte est un bricoleur de rêve qui mélange sculpture et vidéo. Un travail protéiforme qui explore à sa manière le merveilleux du réel, le fantasme des forces naturelles. Rapport à la nature qui joue, à mon sens, de notre impossibilité à nous sentir en symbiose avec elle. Ici elle est clairement intouchable pour l’humain qui reste derrière la vitre de sa culture et qui la regarde avec distance. Par habitude l’homme contemple le réel et la nature, entre solitude et plénitude. C’est par le truchement technique et la ré-interprétation de ces sensations « naturelles » que Nicolas Tourte invente des structures sensibles; Jouant à la fois de la simplicité formelle et de la complexité aléatoire des forces physiques telles que les nuages, les ciels, la pluie, les rivières. Les flux hydrométriques se lient superbement aux flux vidéo tout en étant confinés dans des structures sobres et fermées. L’exposition PARADIGMA se construit autour de la pièce Au nord du futur (2019), qui joue de l’eau, du bois et de sons qui résonnent de la pièce elle-même.
David Ritzinger, 2019.
(Texte écrit pour l’exposition Paradigma en septembre 2019 à La Belle Époque [Arts contemporains])
Plein vent / Halle aux sucres _ Dunkerque / Curator : COAL
Exposition « Plein vent »
Commissariat COAL
19 octobre 2019 – 13 septembre 2020
Halle aux Sucres _ Dunkerque
Avec : Bernard Moninot, David Bowen, Hugo Deverchère, Jad El Khoury, Laurie Anderson, Li Wei, Marie-Dominique Douret d’Hour, Nicolas Tourte, Paléo Energétique, Pauline Delwaulle et Sébastien Cabour, Ronan le Creurer, Stéphane Thidet, Yesenia Thibault Picazo et Anaïs Tondeur
Lame de fond, 2018
Installation
Dimensions variables
Bois et dispositif sonore
Vue de Daily+/ Greater Taipei Biennial of Contemporary Arts, Taipei, Taiwan
Production : NTUA
PARADIGMA
La Belle Époque [Arts Contemporains]
Nicolas Tourte PARADIGMA
Vernissage le vendredi 13 septembre 2019 de 17h à 21h à L’isolée
17, Chemin des Vieux Arbres – 59491 Villeneuve d’Ascq.
L’exposition est visible du 14 septembre au 12 octobre le mercredi, vendredi et samedi de 15h à 18h30, ainsi que sur rendez-vous :
06.09.96.71.47
labelle.epoque@free.fr
www.galerie-belleepoque.fr
Témoin, 2019 / Hydra / HYam
Témoin, 2019 / Installation vidéo
Un projet initié par HYam
Plus d’infos : https://www.hyam.fr
Au nord du futur, 2019 / Interstice#14
Au nord du futur, 2019
Dispositif sonore et vidéo. Structure bois & acier.
Dimensions: 500/140/60 cm
Vues de l’installation au 102 ter lors d’Interstice #14 / Caen
Remerciements :
Station Mir, production
Olivier Classe, sound design
Greater Taipei Biennale / Quotidien +
Charles CARCOPINO, Pierre-Laurent CASSIÈRE, Man-Nung CHOU, Claude CLOSKY, Jeff DESOM, Félicie d’ESTIENNE d’ORVES, Dorian GAUDIN, Youki HIRAKAWA , Chih-Sheng LAI, Emmanuelle LAINÉ & Benjamin VALENZA, Ho-Jang LIU, Bernd OPPL, Olivier PASQUET, Julien PRÉVIEUX, Stéphane THIDET, Nicolas TOURTE, Wan-Shuen TSAI, Island’s time group
Medio Acqua / Base sous-marine, Bordeaux
MEDIO ACQUA / Base sous-marine, Bordeaux
Vernissage le 25 octobre à partir de 18h
Du 26 octobre 2018 au 6 janvier 2019
Commissariat : Renato Casciani
Avec : Giovanni Ozzola, Bruno Peinado, Enrique Ramirez, Pierre Malphettes, Celeste Boursier-Mougenot, Dewar et Gicquel, Fanny Paldacci, Angela Detanico et Rafael Lain, Alessandro Sciaraffa, Nicolas Tourte, Laurent Pernot, Nicolas Tourte, Emile Brout et Maxime Marion, Mathilde Lavenne, Linda Sanchez, Shirley Bruno, Laurent Valera, Claude Cattelain
1001 Nights / 1001 Works
1001 Nights / 1001 Works
Curated by Alice Mogabgab gallery
Faqra Club / Liban
July 21 to Augus 26, 2018
With : Hannibal Srouji, Zina El Idlibi, Takayoshi Sakabe, Jean Girel, François Sargologo, Nicolas Tourte, Azza Abo Rebieh, Andrée Hochar Fattal, Samuel Coisne, Gilbert Hage, Charles Belle, Gilles Marrey, Malgorzata Paszko, Nancy Debs Hadad, Etel Adnan,
D’avance à rebour / Palais abbatial de Saint-Hubert / Belgique
D’avance à rebour / Palais abbatial de Saint-Hubert / Belgique
Du 13 juillet au 14 octobre 2018 Palais abbatial de Saint-Hubert.
Avec : Jean-Paul Couvert, Edmond Dauchot, Pierre Fraenkel, Rohan Graeffly, Stéphane Kozik,
Christine Mawet, Carole Melchior, Daniel Michiels, Gauthier Pierson,
Charles-Henry Sommellette, Rémi Tamain, Nicolas Tourte , Hugues Vanhoutte