Sculpture
Marbre Lunel / 100 x 100 x 56,5 cm
Production : Groupe A Coopérative Culturelle
Œuvre conçue dans le cadre du projet art / science IEAC
Fin de carrière, 2024
Vernissage_restitution / Pays vagues
Vernissage / restitution de ma résidence aux Carrières de la Vallée Heureuse à Rinxent le 25 juillet à partir de 18h pour infos et réservations :
Gratuit mais entrées limitées à 100 personnes, ne tardez pas
En résidence aux Carrières de la Vallée Heureuse
Projet art & science IEAC / Groupe A Coopérative culturelle
Visuel : Ondes stéréoscopiques, 2024 (détail du diptyque) / Marbre Lunel / 100 x 100 x 3 cm
Vernissage restitution : 25 juillet 2024 de 18h à 21h
Lauréat du fond Émergence Pictanovo
Ravi d’être lauréat du Fond Émergence Pictanovo concernant mon projet Parcus Aquæ. Remerciement Groupe A – Coopérative culturelle Producteur, Résidence Artistique L’échangeur22, Videoformes, Site du Pont du Gard
Il n’y a pas le feu, 2023
Dispositif vidéo
Table d’écolier années 90, gravure CNC, projection vidéo et son
120 x 60 x 10 cm
KIAF / Séoul
En septembre 2024, j’aurai le plaisir de présenter un ensemble de pièces sur le stand de la Root K Gallery / Tokyo à la KIAF / Séoul, Corée.
Du 4 au 8 septembre 2024
Remerciement : ECHANGEUR // 22
https://kiaf.org/
Maisons Folles #8
1er Et 2 juin 2024
La huitième édition des Maisons Folles, quartier des Fleurs _ Ronchin
Télécharger le programme ici
Avec : Jérôme Progin, Christophe Loiseau, Emilie Breux, Béatrice Meunier-Déry, Michaël Lilin, Amélie Scotta, Fabien Chalon, Linda Tuloup, Rohan Graëffly, Martin Coiffier, Jeanne Susplugas, Anaïs Lelièvre Scenocosme, Alain Biet, Nicolas Clauss, Yosra Mojtahedi, Nicolas Tourte, Mathieu Weiler, Eun Young lee Park
Exposition au Pont du Gard
projet en cours en partenariat avec Labirinto & Echangeur 22 …
Avec les artistes :
Regina SILVEIRA, Anna Maria TAVAREZ, Mona Young Eung KIM et Nicolas TOURTE
Début de l’exposition Septembre 2024 …
Résidence / Rimbun Dahan, Malaisie
Résidence au centre d’art Rimbun Dahan, Malaisie / Groupe A
Du 23 avril au 22 mai 2024
B (Bleu), 2024 / Sérigraphie
Sérigraphie 2 couleurs sur Olin 300 g
Année : 2024
Format 29,7 x 21 cm
Tirée à 40 exemplaires
Numérotée / Signée au crayon par l’artiste
30 €
V (Vert), 2024 / Sérigraphie
Sérigraphie 3 couleurs sur Olin 300 g
Année : 2024
Format 40 x 30 cm
Tirée à 40 exemplaires
Numérotée / Signée au crayon par l’artiste
40 €
R (Rouge), 2024 / Sérigraphie A4
Sérigraphie 2 couleurs sur Olin 300 g
Année : 2024
Format 29,7 x 21 cm
Tirée à 40 exemplaires
Numérotée / Signée au crayon par l’artiste
30 €
Vues stratigraphiques
Voilà plus de vingt ans que Nicolas Tourte photographie des fragments de paysage qu’il ordonne ensuite par strates, dressant des vues en coupes géologiques. Ces photomontages avoisinant les trois cent semblent aborder tant la formation de notre Terre que la variété des érosions ou des exploitations qu’elle subit. On y aperçoit des traces de passages, celui du temps tout autant que ceux des bêtes, ou encore ceux des hommes et de leurs machines. Les jeux de lignes, de coupes, de veines, de tranches révélant le métamorphisme des roches et des sédiments nous donne à voir des motifs complexes qui constituent par leur juxtaposition une sorte de catalogue graphique des mouvements de la croute terrestre.
Ces vues stratigraphiques organisent une accumulation forcenée de signes recomposées, passées à la moulinette ou au presse purée, contraignant l’image de la même manière que les temps géologiques ont contraint la surface terrestre, se faisant dresser les montagnes et creuser les océans. Il y a là dedans des forces telluriques pétrissant et triturant les couches jusqu’a rendre courbe et flasque toute matière, coulant et s’étalant comme un trait de peinture lentement brossé. Ce sont des architectures naturelles improbables qui redessinent l’écorce terrestre pour mieux l’appréhender, s’approchant peu ou prou des échelles temporelles qui les ont façonnées et dont nous sommes exclus tant notre existence sur cette terre se réduit comparativement à peau de chagrin.
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, nous conseillait Nicolas Boileau, comparant le travail du poète à celui minutieux de la couturière. Ce vers prendra toute sa dimension en regard de l’accumulation répétitive mise en œuvre. Comme s’il s’agissait de revenir sans cesse à la même besogne pour s’assurer que ni le temps passé ni les gestes répétés ne laissent fuir les âges, comme si la répétition inlassable du même dispositif permettrait d’en comprendre le mécanisme, ou du moins d’en conjurer les effets. On pensera au mythe de Sisyphe, roulant éternellement une lourde pierre ronde, mais qui ici creuserait un sillon transperçant profondément la roche à tel point que la colline en serait traversée de part en part puis creusant encore à tel point que cette même colline s’inverserait dans les tréfonds. Ce qui est dessus se retrouverait en dessous. Ainsi s’érigent ces murailles comme autant de demeures mises sens dessus dessous, notre maison commune, la Terre, soudainement mise à nue et secouée, ébranlée et découpée, autant de pièces éparses que l’on visite hagard, et dont les motifs des tapisseries et autres ornementations murales nous rappellent la splendeur d’un spectacle millénaire dont nous ne saisissons qu’une infime partie.
Pascal Marquilly
Texte écrit pour l’exposition « Terrain vague » à la Sécu (espace d’art contemporain) et le projet art-science « IEAC » janvier 2024
Noise / Istanbul
Noise_Media Art / Istanbul _ Turquie
Du 17 au 21 janvier 2024
Structure : Cultur Foundry / Booth A2
Commissariat : Dominique Moulon
Terrain vague
Exposition du 13 janvier au 9 mars 2023
visible mercredi et jeudi de 14h à 18h puis vendredi et samedi de 14h à 19h
Vernissage vendredi 12 janvier à partir de 18h30, repas ‘‘after’’ à 20h30
La Sécu : 26, rue Bourjembois_59800 Lille / Métro Five
Terrain vague /
Une friche peut devenir un champ des possibles, un sol fertile. La
terre, un terrain, du terreau, le bois, autant de matière pour une
galerie d’objets aux formes insolites, multipliées, détournées. La
vague est une forme, le vague une forme de liberté.Stratifications,
sédimentations, séquences, séries, une compilation d’images
aussi concrètes que pénétrantes jonche le périmètre. L’espace
se resserre sans jamais enfermer puisqu’il est cycle, boucle, il se
parcourt, s’arpente, se contracte et séduit, peut-être.
Virginie Jux
J’aime la pétrochimie mais je préfère le matriarcat / Dadata +
Le Couloir / 19 rue du Curoir _ 59100 Roubaix
Vernissage vendredi 8 décembre à 18h
Exposition visible également le samedi 9 déc. de 14h à 23 h et dimanche 10 déc. de 14h à 20h
Avec : Corine Borgnet, Émilie Breux, Martin Coiffier, Mathilde Coq, Béatrice Meunier Dery, Marie-Noëlle Deverre, Thomas Ferreira, Rohan Graëffly, Virginie Jux, Stéphanie Kerckaert, Guillaume Krick, Christophe Loiseau, Pascal Marquilly, Raphael Morère, Jérôme Progin, Théo Romain, Nicolas Tourte, Hervé Waguet
Interwoven Scape / Shenzhen Art Museum
Avec : Black Void, Elliot Woods, Jeanne Susplugas, Jérémy Griffaud, Kimchi & Chips, Matthew Shreiber, Maurice. Benayoun, Mimi son, Nicolas Tourte, Olga Kisseleva, ORLAN, Paolo Scoppola, Pia MYrvold, SHIMURAbros, Stéphane THIDET, Tony Brown, Yann Minh
Commissariat : QIU Zhijie & Michèle Robine
Mauvaise chute
Mauvaise chute v 7.1 / 2023 / Collection privée
L’escalier est un cadre idéal pour une bonne mauvaise chute. Monter ou descendre, une marche à la fois, regarder où mettre les pieds. En revanche la chute d’eau ralentit la progression, elle s’écoule à contre sens comme une évocation du mythe de Sisyphe ou de l’éternel recommencement. Le mouvement est à la fois dans l’architecture de l’escalier, dans l’écoulement de l’eau qui se répand et dans le pas. Comment ne pas songer au “Nu dans l’escalier“ de Duchamp avec l’idée d’un surgissement possible puisqu’une projection est à l’œuvre. Cet espace a une forte connotation romantique dans l’imaginaire culturel collectif mais face à cette montée des eaux à laquelle l’humanité n’échappera pas, l’impression et le référentiel basculent et bousculent. Cependant la poésie demeure intacte.
Virginie Jux
Game over
GAME OVER Vernissage samedi 4 novembre 2023 à partir de 14h
Ferme du rond chêne / 58 rue du Culot, Tourinnes-La-Grosse 1320
Puis 5 au 26 novembre 2023.
Commissariat : Rohan Graëffly
Avec : Rémi Tamain, Klaus Verscheure, Denmark, Claude Cattelain, Nicolas Tourte, Christine Mawet, Franck Christen, Christian Andersson, Jérôme Considérant
Figurer l’absence
Selon une proposition de Christophe Wlaeminck / Galerie Provost Hacker
Vernissage le jeudi 9 février , à partir de 18h30
Exposition visible du 9 février au 25 mars 2023 au 40 rue Voltaire / Lille
Avec : Martine Aballéa, Katia Bourdarel, Sylvain Ciavaldini, Gaël Davrinche, Raphaël Denis, Nicolas Dhervillers, Léo Dorfner, Vincent Fournier, Hans-Peter Feldmann, Noé N’Guyen, Coline Jules-Gaston, Alain Josseau, David Kowalski, Yosra Mojtahedi, François Réau, Lionel Sabatté, Safarani Sisters, Jeanne Susplugas, Milène Sanchez, Nicolas Tourte, Christos Venetis, Wang Yu
Vessie et lanterne magique
Dans le cadre de notre parcours Les quartiers d’art, Nicolas Tourte était en résidence au centre des arts plastiques le quARTier de Fresnes-sur-Escaut en octobre dernier. A cette occasion, deux œuvres nouvelles furent créées sur place avec un groupe d’habitantes de la commune. A compter du 18 novembre, celles-ci furent exposées pendant un mois au sein d’une large rétrospective consacrée au travail de l’artiste.
C’est une situation que tout le monde a déjà expérimentée. Soudain quelque chose se met à clignoter dans la tête en écho à ce qui vient de s’allumer dans les yeux. Ce « quelque chose » peut être un mot, une expression – pourquoi pas un titre de film ou de chanson -, qui s’impose spontanément à notre esprit à la vue de tout autre chose et qui résonne en nous. De fil en aiguille, voilà qu’idées et images s’enchainent entre elles et que ça se met à raisonner pour de bon. A s’immiscer, à évoquer, à susciter, à provoquer… Bien souvent on laisse filer ou l’on choisit de s’arrêter là, de mettre un terme à l’expérience. Peu nombreux sont ceux qui vont jusqu’à donner forme à ce qui s’apparente à une petite illumination, façon ampoule qui apparaît au dessus de la tête. Nicolas Tourte est de ceux-là.
Lorsqu’il regarde le monde qui l’entoure, comme lorsqu’il l’observe au travers des créations des artistes qui lui sont chers (on peut citer Warhol, Duchamp, Matta-Clark sans risque de trop se tromper), Nicolas Tourte met des mots sur ses impressions, sur ses sensations. Il nomme les choses non pas pour les dire ou les écrire mais pour les penser. Les penser comme le fait un artiste, comme le fait un poète peut-être, c’est-à-dire en images… Bien que manifestement plastique, sa démarche – ou plus simplement sa façon de voir, de faire – relève d’allers-retours sémantiques incessants entre images et mots, entre mots et images, comme en témoigne notamment le soin tout particulier qu’il apporte au choix des titres de ses œuvres.
C’est ainsi en poète-artiste qu’il se montre curieux des expériences et découvertes scientifiques, se penchant tour à tour sur la température de fusion du verre, le fonctionnement de la rétine ou encore les propriétés des trous noirs. Phénomènes physiques, biologiques ou astronomiques le passionnent et déclenchent en lui, par recoupements successifs (marabout, bout de ficelle), des intuitions esthétiques qui finissent par se concrétiser sous la forme d’installations alliant le plus souvent travail du bois et projection vidéo, ou encore diffusions sonores, photomontages et confection d’objets sculpturaux aussi ludiques que de nature à nous questionner sur notre relation à la réalité et à ses usages quotidiens (porte-manteau bicéphale, balais à angle droit, chaises à excroissances, tréteau à fessée…).
L’ensemble ressortit à la fois d’une démarche high-tech et d’une logique ouvertement artisanale, low-tech donc. L’univers de l’artiste témoigne en effet de son amour des matériaux naturels tel que le bois qu’il se plait à sculpter, à façonner, à polir avec grand soin dans la plus pure tradition de la menuiserie (cf. notamment la pièce intitulée « Les promesses de l’ombre »), autant que d’une aisance à manier les outils numériques tels que ceux mis à sa disposition par le FabLab situé au quARTier de Fresnes-sur-Escaut.
Si elle est une des caractéristiques matérielles principales de l’œuvre de Nicolas Tourte, ce curieux attelage d’artisanat et de technophilie joyeuse est également inhérent à son propos. Il y a en effet quelque chose du Georges Méliès des « Voyages à travers l’impossible » dans la volonté de l’artiste de jouer des leurres et autres effets d’optique, non pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes mais au contraire pour nous dévoiler ce qu’une simple lanterne peut avoir de proprement magique. Pour le dire autrement, l’œuvre de Nicolas Tourte révèle des pans entiers de notre réalité en même temps qu’elle fait apparaître les moyens mêmes par lesquels elle les donne à voir, lesquels participent pleinement de sa capacité d’enchantement.
Johan GRZELCZYK
Wormholes, 2022
Wormholes, 2022 / Installation vidéo / 3 x 84 cm ø / 3 x 8 minutes
Vue de la seconde édition d’Around video / art fair / Hôtel Moxy _ Lille / 30.09 > 02.10.2022
Wall of sound
Avec : Jean-Michel Alberola, Charlie Aubry, Romain Bernini, Vincent Bizien, Léo Dorfner, Daniel Johnston, Elodie Lesourd, Nelly Maurel, Fabienne Radi, Sandra Richard, Sivan L. Rubinstein, David Snug, Nicolas Tourte, Mathieu Weiler, Wesley Lawrence Willis.
Une proposition de Mathieu Weiler
Vernissage Jeudi 02 juin de 18h à 21h30
Exposition du 02 au 12 juin 2022
Fondation La Ruche-Seydoux – 2 passage Dantzig 75015 Paris
Vendredi – Samedi – Dimanche 14h-19h et sur RDV : 06 64 30 65 14
L’exposition WALL OF SOUND explore les liens entre la musique et les arts plas-
tiques.
Le titre vient du son créé par Phil Spector. À l’époque de ses premiers enregis-
trements, il utilise la réverbération des murs pour créer un écho qui immerge
l’auditeur dans une masse sonore.
Il y a deux aspects dans l’expression « wall of sound ». D’un côté : celle du mur
qui évoque le champ des arts visuels et celui du son qui renvoie à la musique à
l’audition.
Chaque artiste de l’exposition crée un terrain d’investigation entre le son et
l’image.