
Sculpture dans l’espace public
375 x 334 x 270 cm
Mélèze et acier thermolaqué
Production : Groupe A – Coopérative culturelle
Situation : Parc Danel, Ville de Loos
© Nicolas Tourte – ADAGP Paris
Sculpture dans l’espace public
375 x 334 x 270 cm
Mélèze et acier thermolaqué
Production : Groupe A – Coopérative culturelle
Situation : Parc Danel, Ville de Loos
© Nicolas Tourte – ADAGP Paris
Time to adapt / Œuvre dans l’espace public / Installation de l’œuvre Détroit prévue en Juin 2025 dans le parc Danel, ville de Loos. Une création de Nicolas Tourte réalisée dans le cadre de T2A, auprès de la ville de Loos. Une production du Groupe A – Coopérative culturelle – Commissariat de Pascal Marquilly.
Projet mené en collaboration avec Métropole Européenne de Lille et d’autres partenaires, notamment les villes de Loos et de Ville de Lille, dans le cadre de l’appel à projet européen European Urban Initiative – Innovation Action (EUI-IA), porté par l’initiative New Bauhaus. Visuel : Détroit, 2025 / Simulation n°08 / Esquisse n°3 / Dimensions : 400 x 350 x 300 cm / Bois et acier.
RAW KRU
16/3 – 10/05/2025
In these troubled times, poetry is vital. For more than a century, the mischievous poetry of surrealism has distilled and expressed our subconscious thoughts and fears. The free flow of ideas is part of our cultural and artistic heritage, particularly in Belgium, and surrealism continues to inspire artists around the world.
« Beautiful as a fortuit meeting of a sewing machine and an umbrella on a dissection table« . This enigmatic and obscure phrase, taken from the text « Les Chants de Maldoror » by the Count of Lautréamont (aka Isidore Lucien Ducasse) in the 19th century, greatly inspired the surrealist movement from the 1920s onwards. This phrase, which means everything and nothing at the same time, is also the backbone of this “eight-eyed” exhibition.
To mark the movement’s centenary, this group exhibition brings together fifteen Belgian and international artists, invited by curator Rohan Graëffly, to show that surrealism is still with us, perhaps even more alive than ever. The selection of works is as eclectic, both in terms of the vivid and often raw subjects, and the techniques used, including painting, sculpture, photography, printing… However, a real unity of spirit emerges, as in a closely-knit and thriving team.
This RAW CREW features a host of Belgian artists, including Charlotte Beaudry, Pascal Bernier, Claude Cattelain, Francois de Coninck, Denmark, Messieurs Delmotte, Katherine Longly, Christine Mawet and Klaus Verscheure. France is represented by Emilie Breux, Remi Tamain, Nicolas Tourte and Géraldine Wilcke. Last but not least, the Canadian artist Clara Cousineau adds her overseas touch, always in the same spirit.
Une enseigne publicitaire déchue, fondant comme neige au soleil, conçue dans l’idée d’une contemplation du désastre.
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Co-production : Échangeur 22 / Pont du Gard / Groupe A Coopérative culturelle / Pictanovo / Vidéoformes / Menuiserie Moine
Son : Rodolphe Collange
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Fondation / Texte de Pascal Marquilly écrit en 2024 dans le cadre de l’exposition « Sous les pixels, la matière » / Pont du Gard
Les glaces ne sont plus éternelles. Celles des glaciers de montagnes partout dans le monde disparaissent à vue d’œil tout comme celles des banquises. D’un côté les scientifiques s’alarment de la fonte des glaces et avertissent des conséquences néfastes à venir très rapidement, de l’autre les gouvernements et les entreprises ouvrent de nouvelles voies d’exploitations, de nouvelles routes commerciales à travers les banquises, et le pôle Nord fait de nouveau l’objet d’enjeux géostratégiques à hautes tensions. Alors que l’on voit un monde disparaitre, la fonte des glaces n’est pas sans effet délétère sur les écosystèmes, on s’empresse déjà d’en conquérir les ruines…
On sait aussi le rôle prépondérant que jouent les banquises sur les équilibres climatiques, notamment sur la circulation océanique. La diminution de ses vastes langues glacées amènera indéniablement son lot de catastrophe qui viendront s’ajouter à celles en cours..
Tout se passe comme si nos sociétés, lancées dans une course effrénée aux profits et à l’abondance
pour quelques uns et à l’exploitation et à la servitude pour une grande majorité, avaient, probablement
inconsciemment, décidées de leurs fins, de leurs effacements, de leurs disparitions. Ainsi les fondations
sur lesquelles elles reposent semblent se désagréger. Elles fondent comme neige au soleil.
Je pense aussi au roman de science fiction de Isaac Asimov : FONDATION. Je ne peux m’empêcher d’espérer qu’une science, comme celle de la psychohistoire, qui prédisait dans l’œuvre la chute de l’Empire au 25 millions de mondes habités, et qui pouvait réduire par ses prédictions la longue période de barbarie qui immanquablement suivrait, évaluée à 30 000 ans à seulement 1000 ans, en regroupant toutes les connaissances et les savoir de l’humanité, puisse nous sortir de l’impasse dans laquelle nous nous enfermons.
C’est là un rêve d’enfant, il va sans dire. Je m’amuse ici à confronter ses rêveries à la dureté d’une réalité où les représentations du désastre en cours en seraient publicitaires, comme si l’on essayait de nous vendre en même temps un monde rêvé et sa fin brutale. J’imagine le contexte de cette œuvre comme si elle était installée dans une grotte, ou une caverne. Comme si elle se référait à la mise en scène de l’allégorie de la caverne de Platon. Comment fonder une réflexion épistémologique sur les origines de la connaissance et comment en tirer le meilleur parti – celui d’une humanité dégagée de son Hybris.
Nouvelle acquisition > Installation vidéo > Listen to the wild >
Très heureux que ce dispositif rejoigne les collections de la ville de Roubaix. Un grand merci à toute l’équipe du service culturel de la ville et son élu à la culture.
Listen to the wild, 2023
Affiches marouflées sur 3 panneaux aggloméré de 80 cm x 110 cm chacun, usinage CNC, projection vidéo et son.
Ces anciens supports pédagogiques, provenant j’imagine d’une salle de musique, ont été récupérés avec soin dans les encombrants du Collège Maxime Deyts avec la complicité des élèves, lors d’une EROA (espace rencontre œuvre d’art) imaginée par Isabelle Lesage, merci à elle et toute son équipe pour la liberté octroyée lors de cette expérience)
Les Les EROA sont soutenus par le Ministère de l’Éducation Nationale, le Rectorat de l’Académie de Lille, le Ministère de la Culture, la Direction des Affaires Culturelles du Nord- Pas de Calais , le Conseil Régional des Hauts de France, le Conseil Départemental du Nord.
L’installation sera montrée une première fois dans le cadre d’URBX, Vernissage le 10 juin à 17h30 au 101 et 103 avenue Jean Lebas 59100 Roubaix.
Au plaisir de s’y retrouver
Ravi d’être lauréat du Fond Émergence Pictanovo concernant mon projet Parcus Aquæ. Remerciement Groupe A – Coopérative culturelle Producteur, Résidence Artistique L’échangeur22, Videoformes, Site du Pont du Gard
En septembre 2024, j’aurai le plaisir de présenter un ensemble de pièces sur le stand de la Root K Gallery / Tokyo à la KIAF / Séoul, Corée.
Du 4 au 8 septembre 2024
Remerciement : ECHANGEUR // 22
https://kiaf.org/
1er Et 2 juin 2024
La huitième édition des Maisons Folles, quartier des Fleurs _ Ronchin
Télécharger le programme ici
Avec : Jérôme Progin, Christophe Loiseau, Emilie Breux, Béatrice Meunier-Déry, Michaël Lilin, Amélie Scotta, Fabien Chalon, Linda Tuloup, Rohan Graëffly, Martin Coiffier, Jeanne Susplugas, Anaïs Lelièvre Scenocosme, Alain Biet, Nicolas Clauss, Yosra Mojtahedi, Nicolas Tourte, Mathieu Weiler, Eun Young lee Park
projet en cours en partenariat avec Labirinto & Echangeur 22 …
Avec les artistes :
Regina SILVEIRA, Anna Maria TAVAREZ, Mona Young Eung KIM et Nicolas TOURTE
Début de l’exposition Septembre 2024 …
Vue stratigraphiques, 2004 à 2024
Tirage lambda, dimensions variables, encadrement caisse américaine en tilleul patiné noir
À droite :
Vue stratigraphiques, 2004 à 2024 / Tirage lambda, dimensions variables, encadrement caisse américaine en tilleul patiné noir.
À gauche :
Croquis et dessins préparatoires, dimensions et supports variables, 2008 à 2022
Il n’y a pas le feu, 2023
Dispositif vidéo / Table d’écolier années 90, gravure CNC, projection vidéo et son / 120 x 60 x 10 cm
De gauche à droite :
Wormhole, 2022 / Tirages encre pigmentaire, dimensions variables, encadrement caisse américaine en tilleul patiné noir et verre musée.
Neige sédimetielle, 2016 / Vidéo 1080 p / 6 minutes en boucle
Squelette de nuage, 2023 / Sculpture, meurisier / 55 x 12 x 2 cm / Collection privée
Couple de chaise, 2016 / Sculpture, bois et acier
Squelette de nuage, 2023 / Sculpture, merisier / 55 x 12 x 2 cm / Collection privée
Ensemble de dessins vectoriels.
de gauche à droite :
Encre pigmentaire du papier Arche 310g
Cadre aluminium
de gauche à droite :
Fétiche, 2024 / Pelle à neige en aluminium et bois, découpe CNC / 160 x 40 x 13 cm
Ruée, 2024 / Boite à brancard acier rouge, bois et projection vidéo / 220 x 30 x 10 cm ouvert
Voilà plus de vingt ans que Nicolas Tourte photographie des fragments de paysage qu’il ordonne ensuite par strates, dressant des vues en coupes géologiques. Ces photomontages avoisinant les trois cent semblent aborder tant la formation de notre Terre que la variété des érosions ou des exploitations qu’elle subit. On y aperçoit des traces de passages, celui du temps tout autant que ceux des bêtes, ou encore ceux des hommes et de leurs machines. Les jeux de lignes, de coupes, de veines, de tranches révélant le métamorphisme des roches et des sédiments nous donne à voir des motifs complexes qui constituent par leur juxtaposition une sorte de catalogue graphique des mouvements de la croute terrestre.
Ces vues stratigraphiques organisent une accumulation forcenée de signes recomposées, passées à la moulinette ou au presse purée, contraignant l’image de la même manière que les temps géologiques ont contraint la surface terrestre, se faisant dresser les montagnes et creuser les océans. Il y a là dedans des forces telluriques pétrissant et triturant les couches jusqu’a rendre courbe et flasque toute matière, coulant et s’étalant comme un trait de peinture lentement brossé. Ce sont des architectures naturelles improbables qui redessinent l’écorce terrestre pour mieux l’appréhender, s’approchant peu ou prou des échelles temporelles qui les ont façonnées et dont nous sommes exclus tant notre existence sur cette terre se réduit comparativement à peau de chagrin.
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, nous conseillait Nicolas Boileau, comparant le travail du poète à celui minutieux de la couturière. Ce vers prendra toute sa dimension en regard de l’accumulation répétitive mise en œuvre. Comme s’il s’agissait de revenir sans cesse à la même besogne pour s’assurer que ni le temps passé ni les gestes répétés ne laissent fuir les âges, comme si la répétition inlassable du même dispositif permettrait d’en comprendre le mécanisme, ou du moins d’en conjurer les effets. On pensera au mythe de Sisyphe, roulant éternellement une lourde pierre ronde, mais qui ici creuserait un sillon transperçant profondément la roche à tel point que la colline en serait traversée de part en part puis creusant encore à tel point que cette même colline s’inverserait dans les tréfonds. Ce qui est dessus se retrouverait en dessous. Ainsi s’érigent ces murailles comme autant de demeures mises sens dessus dessous, notre maison commune, la Terre, soudainement mise à nue et secouée, ébranlée et découpée, autant de pièces éparses que l’on visite hagard, et dont les motifs des tapisseries et autres ornementations murales nous rappellent la splendeur d’un spectacle millénaire dont nous ne saisissons qu’une infime partie.
Pascal Marquilly
Texte écrit pour l’exposition « Terrain vague » à la Sécu (espace d’art contemporain) et le projet art-science « IEAC » janvier 2024
Exposition du 13 janvier au 9 mars 2023
visible mercredi et jeudi de 14h à 18h puis vendredi et samedi de 14h à 19h
Vernissage vendredi 12 janvier à partir de 18h30, repas ‘‘after’’ à 20h30
La Sécu : 26, rue Bourjembois_59800 Lille / Métro Five
Terrain vague /
Une friche peut devenir un champ des possibles, un sol fertile. La
terre, un terrain, du terreau, le bois, autant de matière pour une
galerie d’objets aux formes insolites, multipliées, détournées. La
vague est une forme, le vague une forme de liberté.Stratifications,
sédimentations, séquences, séries, une compilation d’images
aussi concrètes que pénétrantes jonche le périmètre. L’espace
se resserre sans jamais enfermer puisqu’il est cycle, boucle, il se
parcourt, s’arpente, se contracte et séduit, peut-être.
Virginie Jux
Le Couloir / 19 rue du Curoir _ 59100 Roubaix
Vernissage vendredi 8 décembre à 18h
Exposition visible également le samedi 9 déc. de 14h à 23 h et dimanche 10 déc. de 14h à 20h
Avec : Corine Borgnet, Émilie Breux, Martin Coiffier, Mathilde Coq, Béatrice Meunier Dery, Marie-Noëlle Deverre, Thomas Ferreira, Rohan Graëffly, Virginie Jux, Stéphanie Kerckaert, Guillaume Krick, Christophe Loiseau, Pascal Marquilly, Raphael Morère, Jérôme Progin, Théo Romain, Nicolas Tourte, Hervé Waguet
Mauvaise chute v 7.1 / 2023 / Collection privée
L’escalier est un cadre idéal pour une bonne mauvaise chute. Monter ou descendre, une marche à la fois, regarder où mettre les pieds. En revanche la chute d’eau ralentit la progression, elle s’écoule à contre sens comme une évocation du mythe de Sisyphe ou de l’éternel recommencement. Le mouvement est à la fois dans l’architecture de l’escalier, dans l’écoulement de l’eau qui se répand et dans le pas. Comment ne pas songer au “Nu dans l’escalier“ de Duchamp avec l’idée d’un surgissement possible puisqu’une projection est à l’œuvre. Cet espace a une forte connotation romantique dans l’imaginaire culturel collectif mais face à cette montée des eaux à laquelle l’humanité n’échappera pas, l’impression et le référentiel basculent et bousculent. Cependant la poésie demeure intacte.
Virginie Jux
GAME OVER Vernissage samedi 4 novembre 2023 à partir de 14h
Ferme du rond chêne / 58 rue du Culot, Tourinnes-La-Grosse 1320
Puis 5 au 26 novembre 2023.
Commissariat : Rohan Graëffly
Avec : Rémi Tamain, Klaus Verscheure, Denmark, Claude Cattelain, Nicolas Tourte, Christine Mawet, Franck Christen, Christian Andersson, Jérôme Considérant